Auplur. Les cendres, cendre des linges de l'autel ou des rameaux bĂ©nits dont le prĂȘtre fait une croix au front des fidĂšles le premier jour de carĂȘme. Recevoir, prendre les cendres. Le jour des Cendres, le mercredi des Cendres. ‱ Boniface, donnant les cendres Ă  un archevĂȘque de GĂȘnes, les lui jeta au nez (VOLT. Moeurs, 65) 3. LaScolopendre, un mille-pattes parfois dangereux. La scolopendre est un animal qui s’apparente au mille-pattes et issu de la catĂ©gorie des arthropodes, et non des insectes. Relativement repoussante, elle vit surtout dans les endroits chauds et humides et prĂ©fĂšre les extĂ©rieurs oĂč elle chasse ses proies Ă  la nuit tombĂ©e. RĂ©pĂ©terl’opĂ©ration une Ă  deux fois par semaine et vous verrez rapidement que vos poules vont retrouver un comportement normal signe que l’invasion est bien finie. La cendre de bois est le traitement le plus efficace qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© d’essayer et fait maintenant partie avec le vinaigre d’alcool de mes indispensables pour l’entretien de mon poulailler. LesquantitĂ©s recommandĂ©es pour une nourriture premium sont nettement infĂ©rieures Ă  celles des aliments de moins bonne qualitĂ©. On consomme beaucoup moins en volume. Les selles sont aussi moins frĂ©quentes et moins volumineuses avec un aliment d’excellente qualitĂ© car le chien le digĂšre mieux. On nourrit mieux son animal. Sivous observez un peu lorsque vous vous promenez dans la rue ou dans les parcs publics, vous remarquerez avec le temps que mystĂ©rieusement certains chiens ressemblent Ă  leurs maĂźtres. Étrangement, dans de nombreux cas, les animaux de compagnie peuvent ĂȘtre si semblables qu'ils ressemblent Ă  des clones miniatures.. Ce n'est pas une rĂšgle, mais, souvent, Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Si vous pensiez qu'endormir votre chien Ă©tait dĂ©jĂ  assez difficile, ramasser les cendres peut ĂȘtre tout aussi difficile. De nombreux propriĂ©taires de chiens ont du mal avec cela, et c'est tout Ă  fait comprĂ©hensible. Voici quelques informations afin que vous puissiez ĂȘtre mieux prĂ©parĂ© Ă  quoi vous attendre lorsque vous ramasserez les cremains de votre j'ai commencĂ© Ă  travailler pour le bureau du vĂ©tĂ©rinaire, c'Ă©tait souvent mon travail de planifier des rendez-vous pour l'euthanasie. Je me suis finalement habituĂ© aux gens qui pleuraient au tĂ©lĂ©phone lors de la planification de ces rendez-vous, mais je dois admettre que les toutes premiĂšres fois que j'ai dĂ» aider, j'ai dĂ» m'excuser et m'enfermer dans les toilettes car des larmes chaudes commençaient Ă  couler de façon incontrĂŽlable dans mon visage. Il me faudrait un peu pour retrouver mon sang-froid et redevenir ne savais pas que les choses seraient tout aussi difficiles lorsque les cendres du chien arriveraient et que les propriĂ©taires devaient les ramasser. En fait, pour ĂȘtre sincĂšre, au dĂ©but, je ne savais mĂȘme pas que notre hĂŽpital s'occupait de distribuer les vĂ©tĂ©rinaire est responsable du retour des cendres de votre animal J'ai toujours pensĂ© que c'Ă©tait la responsabilitĂ© de l'entreprise qui s'occupait des services de crĂ©mation. Donc, la premiĂšre fois que j'ai Ă©tĂ© approchĂ© par un propriĂ©taire qui pleurait en me disant "Je suis ici pour aller chercher Marley", je me souviens avoir agi un peu dĂ©semparĂ© alors que je consultais le tableau qui contenait la liste des animaux de compagnie hospitalisĂ©s. Je me suis mĂȘme souvenu avoir "fait le tour" plus tĂŽt et je ne me souvenais d'aucun chien portant le nom de Marley. "Si Marley Ă©tait vraiment hospitalisĂ©e, elle devait ĂȘtre en trĂšs mauvaise posture", me souviens-je en me disant. Heureusement, mon manager s'est approchĂ© de moi et m'a murmurĂ© "Elle est lĂ  pour ramasser les cremains de son chien; laissez-moi vous aider."Alors je l'ai suivie et j'ai dĂ©couvert que juste sur l'Ă©tagĂšre du bas juste derriĂšre mon bureau dans la zone de rĂ©ception, il y avait plusieurs petites boĂźtes. "Tu vois, chaque boĂźte a une Ă©tiquette de nom attachĂ©e. C'est la sienne." Elle m'a tendu la boĂźte en bois et j'Ă©tais lĂ , remettant au propriĂ©taire de Marley une petite boĂźte pleine de cendres de son chien bien-aimĂ©. "Je suis tellement dĂ©solĂ© pour votre perte, " murmurai-je avec une sorte de ton irrĂ©aliste, un ton qui Ă  mon avis ne pouvait vraiment pas aider Ă  soulager le chagrin du propriĂ©taire. Elle hocha la tĂȘte en saisissant la boĂźte et la serra fermement en sortant de la donnĂ© que mon bureau Ă©tait le plus proche de l'Ă©tagĂšre et que je travaillais le quart du matin, j'ai Ă©tĂ© chargĂ© de recevoir les restes de la sociĂ©tĂ© de crĂ©mation tĂŽt le matin, de les garder bien organisĂ©s sur l'Ă©tagĂšre et de remettre les crĂ©mains aux clients tout en donnant les de nombreux clients, le chagrin causĂ© par un animal dĂ©cĂ©dĂ© peut continuer bien aprĂšs son dĂ©part, et recevoir les cendres d'un animal peut faire dĂ©border les Alice Villalobos, DVM FAQ sur la rĂ©cupĂ©ration des cendres de votre chien chez le vĂ©tĂ©rinaire Quelques jours aprĂšs avoir endormi un chien, nous avons demandĂ© Ă  l'entreprise responsable des services de crĂ©mation de ramener les cendres le matin de la porte arriĂšre. C'Ă©tait mon travail de compter et de signer quand j'ai reçu les boĂźtes; il Ă©tait trĂšs important pour eux de reconnaĂźtre que quelqu'un Ă©tait responsable de les recevoir, car il s'agissait des animaux de compagnie bien-aimĂ©s des gens et ces personnes payaient les crĂ©mations privĂ©es de leur chien, il n'y avait donc aucune marge d' ensuite placĂ© les cendres sur l'Ă©tagĂšre et je commençais Ă  passer des appels tĂ©lĂ©phoniques pour informer les propriĂ©taires que les cendres de leur animal Ă©taient arrivĂ©es. Les propriĂ©taires Ă©taient souvent Ă©mus lorsqu'ils recevaient ces appels, mais plusieurs fois, je laissais simplement un ramasser les cremains de mon chien tout de suite? Non. Il n'y avait vraiment pas de limite de temps pour garder les cendres pour eux, chaque personne pleurant diffĂ©remment. Certaines personnes les ramassaient le mĂȘme jour, dĂ©sireuses de ramener leurs chiens bien-aimĂ©s Ă  la maison; d'autres attendraient mĂȘme plusieurs mois car l'idĂ©e entiĂšre faisait trop est normal de redouter de ramasser les cendres d'un chien. C'est une pĂ©riode difficile car cela signifie accepter la mort d'un chien. De nombreux propriĂ©taires de chiens peuvent se sentir mal Ă  l'aise en ce moment, alors ils peuvent choisir de ramasser les cendres quand c'est trĂšs tĂŽt le matin ou quand l'hĂŽpital est sur le point de fermer. La bonne chose est qu'aucun rendez-vous n'est nĂ©cessaire pour ramasser les cendres d'un chien afin que les clients puissent le faire Ă  leur que ça va si je pleure ou deviens Ă©motionnel? Si vous ĂȘtes inquiet de devenir Ă©motif lors de la cueillette des cendres de votre chien, veuillez comprendre que le personnel vĂ©tĂ©rinaire est habituĂ© Ă  voir les propriĂ©taires pleurer, et souvent Ă©tant eux-mĂȘmes propriĂ©taires, ils comprennent parfaitement. J'ai rencontrĂ© certaines des personnes les plus compatissantes lorsque je travaillais au bureau du vĂ©tĂ©rinaire, et beaucoup d'entre nous versaient Ă©galement une larme ou deux parfois lorsqu'un animal Ă©tait vous avez peur de pleurer dans un lieu public, vous pouvez toujours porter des lunettes de soleil. Beaucoup de gens choisissent cette option lorsqu'ils vont aux funĂ©railles ou ramassent des cremains, et cela peut vraiment aider beaucoup. Dans le passĂ©, les femmes portaient des voiles Ă  cet effet lors des funĂ©railles, mais maintenant les lunettes de soleil sont trĂšs populaires pour les hommes et les demander les cremains de mon chien? Vous pouvez Ă©galement trouver difficile de dire pourquoi vous ĂȘtes lĂ  lorsque vous entrez Ă  l'hĂŽpital, car cela peut sembler assez surrĂ©aliste d'accepter que votre chien soit parti. Si vous ĂȘtes client depuis un certain temps, il est probable que le personnel saura exactement pourquoi vous ĂȘtes lĂ  et qu'il vous remettra simplement la boĂźte de cendres sans que vous ayez besoin de dire un nombreux propriĂ©taires de chiens sont Ă©galement confus quant Ă  ce qu'ils doivent dire exactement. "Je suis ici pour ramasser les cendres de Molly" ou "Je suis ici pour les cendres de mon chien" fonctionne bien, mais si cela vous rend trop Ă©motif, vous pouvez toujours amener un autre membre de la famille ou un ami pour vous aider. L'ami ou le membre de la famille peut Ă©galement ĂȘtre utile si vous vous sentez trop Ă©motif pour demander que les cendres de mon chien me soient donnĂ©es en privĂ©? Alors que lorsque je travaillais pour le bureau du vĂ©tĂ©rinaire, nous avons remis les boĂźtes de cendres dans la zone de rĂ©ception, maintenant de plus en plus de bureaux de vĂ©tĂ©rinaires semblent remettre les cendres en privĂ©. Je pense que c'est une bien meilleure pratique. Mettre le client dans une piĂšce Ă  l'Ă©cart des autres personnes qui ramassent des sacs de nourriture pour chiens ou des mĂ©dicaments me semble l'option la plus judicieuse. Je ne pense pas que ça fait mal de demander Ă  l'avance si on peut vous donner les cendres en quoi ressemblent les cendres de chien aprĂšs la crĂ©mation? À quoi ressemblent les cendres de chien aprĂšs la crĂ©mation? Noir? Gris? Blanc? Une combinaison des trois? De nombreux propriĂ©taires de chiens se demandent Ă  quoi ressembleront les cendres de leur chien lorsqu'ils les ramasseront. Les cendres ne sont pas vraiment visibles car, comme pour les crĂ©mains humains, elles sont gĂ©nĂ©ralement enfermĂ©es dans une boĂźte avec un certificat si la crĂ©mation privĂ©e a Ă©tĂ© boĂźtes de crĂ©mation sont disponibles en diffĂ©rentes tailles en fonction de la taille du chien. Dans le bureau de notre vĂ©tĂ©rinaire, les boĂźtes Ă©taient disponibles en trois tailles diffĂ©rentes petite, moyenne et grande. Les cendres ne seront visibles que si vous dĂ©cidez d'ouvrir la boĂźte peut ĂȘtre lĂ©gĂšre, mais le chagrin est lourd. Je veux ĂȘtre honnĂȘte ici lorsque vous recevez la boĂźte pour la premiĂšre fois, c'est Ă  ce moment-lĂ  que vous ĂȘtes le plus susceptible de vous sentir Ă©motionnel. MĂȘme moi, j'ai ressenti la mĂȘme chose la premiĂšre fois que j'ai remis ces cendres au propriĂ©taire du chien qui venait chercher Marley. Ce gros chien Ă  fourrure est maintenant dans cette petite boĂźte de sable qui se sent trĂšs lĂ©gĂšre compte tenu de la taille du chien quand il Ă©tait chien de 50 Ă  80 livres peut facilement finir par peser un peu plus qu'une livre une fois incinĂ©rĂ©. Il est tout Ă  fait normal de ressentir un grand chagrin et un chagrin Ă  ce moment-lĂ , car c'est quand il vous frappe vraiment que votre chien est n'avez pas Ă  ouvrir la boĂźte si vous ne le souhaitez pas. Quand il s'agit d'ouvrir la boĂźte, encore une fois, comme pour de nombreuses façons diffĂ©rentes de pleurer, c'est un choix personnel. Certaines personnes ne veulent pas regarder ou toucher les cendres de leur animal de compagnie pour diffĂ©rentes raisons et c'est OK. Pour ceux qui souhaitent ouvrir la boĂźte, les cendres sont gĂ©nĂ©ralement contenues dans un sac en plastique cendres sont normalement broyĂ©es en une poudre fine et uniforme avec quelques morceaux d'os, mais certaines entreprises ne les brisent pas, elles peuvent donc apparaĂźtre davantage comme de petits Ă©clats d'os plutĂŽt que comme de la poudre. Les cendres sont gĂ©nĂ©ralement de couleur blanc pĂąle. Parfois, il peut y avoir de petites taches de couleurs qui dĂ©rivent des minĂ©raux dans les faire avec des cendres de chien Qu'est-ce que ça fait de ramener les cendres d'un chien Ă  la maison? Pour certains, la "poussiĂšre de fĂ©e" apporte un sentiment de fermeture; pour d'autres, il rouvre une blessure. De nombreux propriĂ©taires de chiens signalent que leur maison se sent Ă  nouveau "intime" maintenant que les crĂ©mains de leur chien sont de retour et que leurs chiens bien-aimĂ©s sont de retour Ă  la maison, veillant sur eux. Mais que faire des cendres d'un chien une fois ramenĂ© Ă  la maison?Mettez-les sur un manteau ou une Ă©tagĂšre avec des photos Beaucoup de gens dĂ©cident de simplement garder les cendres dans leur boĂźte ou urne d'origine sur un endroit visible comme un manteau de cheminĂ©e ou une Ă©tagĂšre avec des photos de l'animal. Le fait de savoir que les restes de l'animal sont toujours Ă  proximitĂ© peut apporter un grand confort aprĂšs la dans un endroit spĂ©cial D'autres dĂ©cident de disperser toutes les cremains ou une partie d'entre eux dans la cour, au bord d'une riviĂšre, Ă  la plage ou dans d'autres endroits prĂ©fĂ©rĂ©s oĂč le chien aimait jouer ou passer du temps Ă  explorer. Les propriĂ©taires peuvent inviter leurs amis et leur famille Ă  se rĂ©unir Ă  un endroit spĂ©cifique qui a une signification particuliĂšre pour l' ou faites-en un souvenir Certaines personnes dĂ©cident d'enterrer l'urne afin d'avoir un endroit oĂč aller quand elles doivent se connecter avec leur animal de compagnie dĂ©cĂ©dĂ©. D'autres peuvent envoyer les cendres Ă  des entreprises qui fabriquent des souvenirs artistiques spĂ©ciaux tels que des sculptures en verre ou en cristal contenant des cendres ou mĂȘme des bagues en diamant faites avec les cendres du chien. Ces joyaux offrent une merveilleuse façon de cĂ©lĂ©brer la vie d'un animal bien-aimĂ© et peuvent mĂȘme devenir des hĂ©ritages prix Ă  payer pour aimer un animal est une perte.Cendres Ă  cendres et poussiĂšre Ă  poussiĂšre» est une expression courante dĂ©clarĂ©e dans les services funĂ©raires. Le dicton dĂ©livre un message fondamental que nous tous, Ăąmes vivantes, y compris les personnes et les animaux, sommes destinĂ©s Ă  retourner Ă  la poussiĂšre. Être conscient du processus et de ce qui se passe lors du ramassage des cendres peut aider Ă  rassurer ceux qui pleurent la perte d'un animal de compagnie aimĂ©. Tous propriĂ©taires de chiens ont Ă©tĂ© ou seront confrontĂ©s Ă  la perte de leur animal chĂ©ri. L’espĂ©rance de vie de notre chien Ă©tant moins longue que la nĂŽtre, il y a de trĂšs fortes chances mais ce n’est clairement pas de la chance, d’avoir un jour Ă  lui dire au revoir. En accueillant notre chiot/chien Ă  la maison, nous savons d’ores et dĂ©jĂ  qu’il faudra en faire le deuil un jour ou l’autre. Et c’est le cƓur lourd que j’amorce la rĂ©daction de cet article en songeant Ă  ma belle Dahlia, aujourd’hui ĂągĂ©e de 4 œ ans, en souhaitant, bien naĂŻvement, qu’elle soit Ă©ternelle. Qu’est-ce que l’euthanasie ? La mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire nous permet d’abrĂ©ger les souffrances d’un animal, qu’il soit blessĂ©, malade ou ĂągĂ©. C’est ce qu’on appelle l’euthanasie. Il s’agit d’un acte vĂ©tĂ©rinaire qui a pour but de provoquer la mort de l’animal, doucement, humainement » et sans douleur. Une dĂ©cision difficile Ă  prendre mettre fin aux souffrances de son chien Il revient au propriĂ©taire de l’animal de prendre cette terrible dĂ©cision, souvent suite aux recommandations du vĂ©tĂ©rinaire. 6 Ă©lĂ©ments Ă  prendre en considĂ©ration lorsque l’on fait euthanasier son animal de compagnie L’état de santĂ© de l’animal et sa souffrance; La gravitĂ© de ses blessures; Son comportement agressivitĂ©; Ses chances de guĂ©rison ou mĂȘme de survie; Des sĂ©quelles possibles; Les limites budgĂ©taires. Souvent, il s’agit d’un animal ĂągĂ©, mais il peut aussi s’agir d’un animal ayant Une condition mĂ©dicale qui nuit considĂ©rablement Ă  son intĂ©gritĂ© physique et psychologique; Des problĂšmes neurologiques graves; De l’agressivitĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e mettant la vie des gens en danger; Ou encore suite Ă  un accident ex. animal frappĂ© par une voiture. Le bon » moment pour faire endormir son chien Évidemment, il n’y a jamais de bon moment pour prendre cette dĂ©cision. Parfois, nous y sommes obligĂ©s tellement la condition du chien lui porte prĂ©judice et que la situation l’exige pour abrĂ©ger ses souffrances. Mais, dans plusieurs cas, il faudra rĂ©flĂ©chir, peser le pour et le contre, analyser la situation sous plusieurs angles pour en venir Ă  prendre ce rendez-vous tant redoutĂ©. Certaines personnes vous diront qu’elles ont senti ce moment arriver, qu’elles ont su que c’était le moment de procĂ©der, comme si notre animal nous envoyait un dernier message, nous demandant de mettre un terme Ă  sa douleur. DĂ©cider de mettre fin aux souffrances de l’animal avec qui on a vĂ©cu tant de belles annĂ©es est sans aucun doute l’une des dĂ©cisions les plus difficiles Ă  prendre. Avoir ce pouvoir de vie ou de mort sur son chien, c’est en mĂȘme temps Ă©prouver un sentiment d’extrĂȘme impuissance, aussi paradoxal que cela puisse paraĂźtre. On donne son accord pour Soulager un animal ĂągĂ© ou malade de souffrances continuelles; Éviter une agonie lente et douloureuse; Éviter une dĂ©tĂ©rioration encore plus grave de son Ă©tat de santĂ©; Épargner Ă  son animal une ou des chirurgies invasives, coĂ»teuses, Ă©puisantes et dont les chances de survie Ă  plus ou moins long terme sont minces. Comment se passe l’euthanasie d’un chien? L’acte en lui-mĂȘme consiste Ă  administrer une injection d’un barbiturique dans l’une des veines de la patte du chien. PrĂ©cĂ©demment, un membre de l’équipe vĂ©tĂ©rinaire aura administrĂ© un tranquillisant Ă  votre animal, afin de rĂ©duire son stress et d’éviter qu’il ne s’excite lors de l’injection lĂ©tale. On dit souvent que l’animal s’endort de lĂ  le terme de faire endormir son animal ». En effet, le produit utilisĂ© provoque d’abord une sĂ©dation importante, l’animal s’endort, puis c’est l’arrĂȘt des fonctions respiratoires et quelques secondes plus tard, le cƓur cesse de battre. Cela se passe rapidement, sans douleur, sans stress. Accompagner son chien ou non lors de la procĂ©dure? Le choix de demeurer avec votre animal pendant la procĂ©dure vous revient. Certains s’en sentent incapables et prĂ©fĂšrent quitter avant l’injection. D’autres prĂ©fĂ©reront attendre dans une salle adjacente et viendront dire au revoir Ă  leur animal une fois l’animal dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ©. Mais, si c’est possible, restez avec lui jusqu’à la fin. Votre chien mĂ©rite d’avoir Ă  ses cĂŽtĂ©s celui avec qui il aura passĂ© de si belles annĂ©es. Je crois que c’est l’ultime cadeau Ă  lui faire. MĂȘme si c’est difficile. D’ailleurs, constater par nous-mĂȘmes le dĂ©cĂšs, en demeurant quelques minutes avec lui, faciliterait le deuil de notre chien. Et on fait quoi avec le corps de Pitou? L’équipe vĂ©tĂ©rinaire s’occupera de disposer du corps de votre chien. Une compagnie, respectueuse des animaux et de leurs propriĂ©taires, viendra le rĂ©cupĂ©rer afin d’en disposer en utilisant le processus d’incinĂ©ration L’incinĂ©ration s’effectue dans un petit four crĂ©matoire. Suite Ă  ce procĂ©dĂ©, les fragments d’os sont recueillis, puis transformĂ©s en cendre. » [1] Il est possible de choisir CrĂ©mation commune le corps de l’animal sera incinĂ©rĂ© dignement en mĂȘme temps que d’autres animaux dĂ©cĂ©dĂ©s; CrĂ©mation privĂ©e afin de conserver les cendres de notre animal, qui nous seront retournĂ©es dans une urne ou un reliquaire, prĂ©alablement choisi par le propriĂ©taire. De plus, certaines compagnies offrent la possibilitĂ© De conserver quelques cendres dans des bijoux commĂ©moratifs pendentifs, bracelets; D’obtenir une plaque commĂ©morative; D’obtenir une empreinte de la patte de votre animal. IdĂ©alement, il serait prĂ©fĂ©rable d’avoir rĂ©flĂ©chi Ă  ce que l’on souhaite faire avec le corps de notre animal, car sur le coup du moment, sous le poids du chagrin et de l’émotion, il peut ĂȘtre difficile de faire un choix Ă©clairĂ©. Les coĂ»ts variant Ă©galement en fonction de l’option choisie, il vaut mieux avoir pris une dĂ©cision avant d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  ce choix dĂ©chirant. L’euthanasie Ă  la maison, c’est possible ? Certains vĂ©tĂ©rinaires offrent la possibilitĂ© de se rendre Ă  votre domicile pour procĂ©der Ă  l’euthanasie. Cela peut ĂȘtre une bonne option si Votre chien est tellement faible qu’il serait impossible ou presque de le conduire jusqu’à la voiture et de l’y faire monter s’il s’agit d’un gros chien; Votre chien est vraiment trĂšs stressĂ©/malade en voiture ou en clinique vĂ©tĂ©rinaire. On peut Ă©galement souhaiter que la procĂ©dure s’effectue Ă  la maison si plusieurs membres de la famille dĂ©sirent ĂȘtre prĂ©sents et accompagner le chien lors de son dernier voyage. On peut souhaiter que tout cela se passe dans le confort de notre foyer ou Ă  l’endroit prĂ©fĂ©rĂ© de notre chien afin que ses derniers moments soient empreints de calme. Et la suite ? Bien souvent, le processus nous ayant conduit au choix de l’euthanasie et la procĂ©dure en elle-mĂȘme nous ont causĂ© beaucoup de douleur, de questionnements, d’incertitude, de tristesse et nous laissent Ă©motionnellement vidĂ©s. Nous devons ensuite apprendre Ă  vivre sans notre compagnon adorĂ©. Son dĂ©part laisse un vide immense et la peine nous afflige. DĂ©bute alors la pĂ©riode de deuil de votre chien, d’intensitĂ© et de durĂ©e variables selon chaque personne. Une vie a quittĂ© cette terre, tentons de garder en mĂ©moire les bons souvenirs, ces moments de joie immense que sa fidĂšle prĂ©sence nous a apportĂ©s et remercions-le d’avoir partagĂ© notre vie, mĂȘme si son passage nous a semblĂ© beaucoup trop court. Article rĂ©digĂ© par Tania Laurin, Technicienne en santĂ© animale certifiĂ©e RÉFÉRENCES Euthanasie d’un chien [1] Incimal, crĂ©matorium pour animaux, consultĂ© le 31 juillet 2019. 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Ainsi que l’écrit Sonya Stephens, cela tient en partie Ă  ce que ce texte semble reprĂ©senter la limite infĂ©rieure de la poĂ©sie, non plus suggestive, mais expliquĂ©e de maniĂšre appuyĂ©e1». De fait, en comparaison avec des piĂšces telles que Mademoiselle Bistouri », Assommons les pauvres ! », La corde », Le thyrse » ou encore Le joujou du pauvre », dont la composition est Ă  l’évidence plus complexe, et l’interprĂ©tation plus problĂ©matique, cette piĂšce semble ne dĂ©rouler qu’une allĂ©gorie transparente qui stigmatise le mauvais goĂ»t du public », et son incapacitĂ© Ă  apprĂ©cier la poĂ©sie Le chien et le flacon – Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum achetĂ© chez le meilleur parfumeur de la ville. » Et le chien, en frĂ©tillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres ĂȘtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s'approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon dĂ©bouchĂ© ; puis reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi, en maniĂšre de reproche. – Ah! misĂ©rable chien, si je vous avais offert un paquet d'excrĂ©ments, vous l'auriez flairĂ© avec dĂ©lices et peut-ĂȘtre dĂ©vorĂ©. Ainsi, vous-mĂȘme, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, Ă  qui il ne faut jamais prĂ©senter des parfums dĂ©licats qui l'exaspĂšrent, mais des ordures soigneusement choisies. » Cette lecture monologique s’impose d’autant plus facilement que le texte fait partie des premiers poĂšmes » du recueil, dont le regroupement est lĂ©gitimĂ© par le fait qu’ils furent rĂ©unis du vivant de Baudelaire, dans La Presse du 26 aoĂ»t 18622. Or, ces piĂšces liminaires dĂ©roulent pour la plupart d’entre elles une allĂ©gorie qui vise Ă  reprĂ©senter tel ou tel aspect de la condition du poĂšte dans le monde moderne – allĂ©gories dont l’interprĂ©tation est Ă©galement assez transparente, du moins avec L’étranger », Le Confiteor de l’artiste » et, dans une moindre mesure, La chambre double ». Par ailleurs, le poĂšme repose sur un schĂ©ma narratif binaire, avec un mouvement d’attraction, suivi d’une phase de rĂ©pulsion, selon une dynamique actantielle et verbale caractĂ©risĂ©e par sa violence, qui vise Ă  provoquer le lecteur en allant Ă  l’encontre des codes socio-culturels censĂ©s ĂȘtre les siens. Si ce schĂ©ma se retrouve dans diverses piĂšces du recueil3, il est particuliĂšrement prĂ©sent dans les poĂšmes parus le 26 aoĂ»t 1862, puisqu’il structure Ă©galement L’étranger », Le dĂ©sespoir de la vieille », Un plaisant », La chambre double », Le fou et la VĂ©nus » et Le mauvais vitrier ». Dans tous ces titres, le protagoniste se retrouve isolĂ©, et est dans un rapport conflictuel avec son entourage, qu’il s’agisse d’un interlocuteur que tout oppose Ă  celui qu’il interroge ; d’un taudis sous les toits ; d’un jeune homme incarnant Ă  lui seul tout l’esprit du Second Empire ; d’un joli enfant » ; ou d’un chien semblable au public ». Cette similitude formelle d’une piĂšce Ă  l’autre contribue, tout autant que la dimension allĂ©gorique intrinsĂšque, Ă  valider la lecture transparente et non-problĂ©matique du Chien et le flacon », qui semble n’ĂȘtre qu’une variation parmi d’autres Ă  partir d’une mĂȘme stratĂ©gie de composition. A ces Ă©lĂ©ments internes, s’ajoutent les indices textuels qui tendent Ă  apparier ce poĂšme Ă  une fable. Le titre mĂȘme, Le chien et le flacon », Ă©voque les fables de La Fontaine, sur le modĂšle du Loup et le chien » Livre I, fable 5, du Loup et le chien maigre » Livre IX, fable 10, de L’ñne et le petit chien » Livre IV, fable 5 ou encore de L’ñne et le chien » Livre VIII, fable 174, avec son univers animal, allĂ©gorique de celui des hommes. Et, dans le troisiĂšme paragraphe, la formule vous ressemblez au public, Ă  qui il ne faut jamais prĂ©senter des parfums dĂ©licats qui l'exaspĂšrent, mais des ordures soigneusement choisies » sonne comme une morale », avec sa tournure impersonnelle, son prĂ©sent de vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©rale, son infinitif, et sa visĂ©e gĂ©nĂ©rique. Tout comme dans une fable, Baudelaire termine son allĂ©gorie en dĂ©gageant non seulement l’enseignement que le texte est censĂ© apporter, mais en livrant partiellement une clĂ© de lecture, puisque si le chien ressemble au public », le locuteur, quant Ă  lui, ressemble au poĂšte. On peut toutefois s’interroger sur la nĂ©cessitĂ© ou, plutĂŽt l’absence de nĂ©cessitĂ©, d’une telle explicitation. Car, que Baudelaire eĂ»t ou non fourni cette clĂ©, le lecteur aurait compris que le poĂšte ne cherchait pas seulement Ă  relater une anecdote au sujet d’un chien, quand bien mĂȘme il en tirait une morale », mais Ă  incarner, Ă  travers elle, une idĂ©e », tant l’allĂ©gorie est ici transparente. Et le fait d’éclairer ce qui ne mĂ©ritait pas de l’ĂȘtre ne fait qu’accentuer la faiblesse apparente du texte. Mais cette faiblesse pourrait-elle ĂȘtre voulue par l’auteur ? Ou, pour le dire autrement, sous son apparente simplicitĂ©, ce poĂšme ne dissimulerait-il pas une intention plus retorse qu’il n’y paraĂźt ? Sans aller jusqu’à faire du Chien et du flacon » un texte de mĂȘme envergure que La corde » ou Mademoiselle Bistouri », c’est ce qu’ont dĂ©jĂ  eu l’occasion d’avancer, selon des approches diffĂ©rentes, quoique complĂ©mentaires, JĂ©rĂŽme ThĂ©lot et Steve Murphy, entre autres en soulignant tout ce que la dimension scatologique du texte pouvait avoir de choquant pour le lecteur de l’époque, et comment le poĂšte lui-mĂȘme avait investi cet imaginaire pour se l’approprier5. Nous souhaiterions complĂ©ter ici leurs suggestions, en nous attachant Ă  certaines propriĂ©tĂ©s stylistiques du poĂšme. **** La triple apostrophe qui ouvre le poĂšme, Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou », se caractĂ©rise par son emphase. Celle-ci se traduit tout d’abord par le parallĂ©lisme syntaxique induit, avec le possessif de premiĂšre personne mon » en tĂȘte de chaque constituant, suivi Ă  chaque fois d’une Ă©pithĂšte, puis d’un nom. Les deux premiers syntagmes nominaux sont trĂšs proches l’un de l’autre, aussi bien par leur prosodie, avec leurs trois syllabes respectives, et leur euphonie, avec l’écho de la consonne nasale entre beau » et bon », et la rĂ©pĂ©tition pure et simple du nom qui sert Ă  la dĂ©nomination du rĂ©fĂ©rent, chien ». Ce terme est le terme superordonnĂ© usuellement employĂ© pour dĂ©signer cet animal, de prĂ©fĂ©rence Ă  des termes tels que danois, king-charles, carlin », qu’utilise Baudelaire dans Les bons chiens », et qui sont des termes subordonnĂ©s. Dans cette perspective, toutou », qui apparaĂźt dans la derniĂšre apostrophe, contraste avec chien », non seulement parce qu’il induit une rupture de registre, toutou » relevant de la langue familiĂšre, contrairement Ă  chien » qui n’est pas marquĂ© sur le plan sociolectal, mais aussi parce qu’il introduit une dimension hypocoristique qui, dans les deux syntagmes nominaux prĂ©cĂ©dents, n’étaient exprimĂ©s que par le dĂ©terminant possessif et l’adjectif toutou » ne s’emploie dans la langue orale que pour marquer son affection envers le chien ainsi dĂ©signĂ©, et s’oppose par exemple, dans son aire sĂ©mantique, Ă  clebs » et clĂ©bard », qui sont connotĂ©s pĂ©jorativement. Ce dĂ©calage linguistique entre chien » et toutou » induit une valorisation de la derniĂšre apostrophe, laquelle est renforcĂ©e par le choix de l’épithĂšte cher ». En effet, beau » et bon » sont non seulement deux adjectifs frĂ©quemment associĂ©s en langue, comme dans l’expression bel et bon », mais ils sont surtout usuellement employĂ©s pour marquer l’affection que l’on porte Ă  son chien, dont on dira volontiers qu’il est beau » et/ou bon », alors que l’adjectif hypocoristique cher » n’est en rien rĂ©servĂ© aux canidĂ©s, et s’emploie pour marquer son affection envers des ĂȘtres humains. Enfin, toutou » Ă©tant bisyllabique, ce troisiĂšme syntagme amorce une cadence majeure, ce qui le distingue sur le plan prosodique des deux prĂ©cĂ©dentes apostrophes, qui sont quant Ă  elles dans un rapport d’isocolie. Tous ces phĂ©nomĂšnes concourent Ă  produire un effet d’emphase appuyĂ©, et Ă  accentuer la coloration hypocoristique de l’énonciation. Ce dispositif ne semble cependant pas avoir pour seule visĂ©e d’exprimer emphatiquement l’attachement du maĂźtre pour son chien. Si l’on applique rĂ©trospectivement la grille de lecture que le texte suscite et suggĂšre tout Ă  la fois, et que l’on fait du chien un alter ego du lecteur, la triple apostrophe apparaĂźt comme une captatio benevolentiae, un procĂ©dĂ© qui vise Ă  capter l’attention bienveillante du chien-public, mais qui, par le caractĂšre dĂ©calĂ© de l’analogie ainsi sous-entendue, ne saurait ĂȘtre qu’une parodie de cette technique qui n’est pas seulement rhĂ©torique, mais qui constitue aussi un clichĂ© de la poĂ©sie lyrique, et ce depuis l’AntiquitĂ©. Baudelaire a d’ailleurs jouĂ© avec cette convention dĂšs Les Fleurs du mal, un recueil qui s’ouvre sur un prologue Au lecteur », oĂč le poĂšte qualifie celui-ci d’hypocrite, et qui se poursuit par un premier poĂšme intitulĂ© BĂ©nĂ©diction » oĂč se multiplient les malĂ©dictions6. Quant au Spleen de Paris, il dĂ©bute par la cĂ©lĂšbre lettre A ArsĂšne Houssaye », dont la dimension ironique ne fait pas de doute, puis se continue par L’étranger », dont le protagoniste revendique d’ĂȘtre tout ce que son interlocuteur n’est pas, et se dĂ©finit ainsi comme son envers. Ainsi, l’emphase appuyĂ©e de l’incipit du Chien et le flacon » rentre-t-il dans une stratĂ©gie baudelairienne qu’il conviendrait plutĂŽt de dĂ©nommer captatio malevolentiae, car elle invite Ă  prendre quelque distance avec une lecture littĂ©rale de ces apostrophes, qui la rĂ©duirait Ă  la simple dĂ©monstration de l’affection du locuteur pour son chien. Une posture, sous le plume de Baudelaire, qui est d’autant plus surprenante que le poĂšte n’a guĂšre manifestĂ© la moindre empathie pour les chiens, contrairement aux chats, que la tradition populaire considĂšre comme leurs ennemis ancestraux. Dans le texte qui vient clore le recueil, Les bons chiens », les bons » chiens sont les pauvres chiens, les chiens crottĂ©s, ceux-lĂ  que chacun Ă©carte, comme pestifĂ©rĂ©s et pouilleux, exceptĂ© le pauvre dont ils sont les associĂ©s, et le poĂ«te qui les regarde d'un oeil fraternel », et ils rejoignent momentanĂ©ment les autres analogues du poĂšte que sont, dans Le Spleen de Paris, les pauvres, les vieillards, les veuves, les mimes et les saltimbanques7. Mais le cher toutou » du Chien et du flacon » n’est pas de ceux-lĂ  ; bien au contraire, il ressemble au chien bellĂątre » sur lequel le locuteur des Bons chiens » jette l’opprobre Fi du chien bellĂątre, de ce fat quadrupĂšde, danois, king-charles, carlin ou gredin, si enchantĂ© de lui-mĂȘme qu'il s'Ă©lance indiscrĂštement dans les jambes ou sur les genoux du visiteur, comme s'il Ă©tait sĂ»r de plaire, turbulent comme un enfant, sot comme une lorette, quelquefois hargneux et insolent comme un domestique ! Fi surtout de ces serpents Ă  quatre pattes, frissonnants et dĂ©soeuvrĂ©s, qu'on nomme levrettes, et qui ne logent mĂȘme pas dans leur museau pointu assez de flair pour suivre la piste d'un ami, ni dans leur tĂȘte aplatie assez d'intelligence pour jouer au domino ! A la niche, tous ces fatigants parasites! Les deux impĂ©ratifs qui suivent l’apostrophe du Chien et le flacon », approchez et venez respirer », introduisent un vouvoiement qui, tout comme l’adjectif cher » appliquĂ© Ă  toutou », est dĂ©calĂ© par rapport aux usages sociolinguistiques, puisque l’on s’adresse aux chiens en les tutoyant. Le choix de cette forme se colore donc d’une dimension ironique, le maĂźtre apparaissant comme beaucoup trop respectueux envers son chien, et se peignant ainsi, en creux, comme un personnage quelque peu grotesque. En mĂȘme temps, l’emploi de ce vouvoiement prĂ©pare la lecture allĂ©gorique du texte, grĂące Ă  laquelle ce chien prendra une dimension humaine » en devenant le public » – un comparant qui concorde mieux avec l’emploi du pronom de cinquiĂšme personne. Cette amorce de personnification du chien trouve Ă©galement un Ă©cho dans respirer un 
 parfum », oĂč un tel emploi du verbe suppose a priori un actant humain, et non un animal, pour lequel il eĂ»t Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable d’employer des verbes tels que flairer » ou renifler ». De mĂȘme, on peut avoir le sentiment que l’emphase qui caractĂ©rise la triple apostrophe trouve un prolongement dans le choix des adjectifs superlatifs excellent » et meilleur », et dans l’homĂ©otĂ©leute qui vient frapper le syntagme nominal meilleur parfumeur », laquelle est une figure traditionnellement associĂ©e Ă  la tonalitĂ© emphatique en rhĂ©torique. Mais, lĂ  encore, des doutes se font jour quant au bien-fondĂ© d’une lecture littĂ©rale. Les adjectifs excellent » et meilleur » sont certes laudatifs, mais en mĂȘme temps trĂšs conventionnels. Le polyptote parfum / parfumeur » qui scande un excellent parfum achetĂ© chez le meilleur parfumeur » peut paraĂźtre maladroit, dans la mesure oĂč il a un caractĂšre redondant oĂč peut-on acheter un parfum, sinon chez un parfumeur ? Et l’on retrouve une mĂȘme redondance sĂ©mantique avec les deux impĂ©ratifs approchez et venez ». Ces procĂ©dĂ©s trop appuyĂ©s peuvent ĂȘtre tels Ă  seule fin de souligner la confiance et la naĂŻvetĂ© du maĂźtre », et de mieux faire ressortir ensuite sa dĂ©ception le texte s’apparente Ă  une charge, et il est donc susceptible d’intĂ©grer des techniques que l’on trouve par ailleurs dans la caricature et le pamphlet, oĂč il n’est pas rare que l’auteur se montre plus naĂŻf qu’il ne l’est pour mieux dĂ©noncer un comportement qu’il condamne. Mais ils peignent ainsi la voix d’un maĂźtre » qui se dĂ©marque de la figure du poĂšte proprement dite. Ce peut ĂȘtre celle d’un poĂšte, mais sans que cela soit nĂ©cessairement celle de Baudelaire. **** Le second alinĂ©a s’ouvre sur un Et » dit d’enchaĂźnement assez traditionnel, qui relie le discours rapportĂ© au style direct du premier paragraphe avec cette seconde sĂ©quence, qui tranche par sa dimension narrative. Le syntagme nominal subsĂ©quent, le chien », dĂ©tonne par rapport Ă  la coloration aussi bien emphatique qu’hyporistique des apostrophes de l’incipit. La dĂ©nomination est ici d’une grande sobriĂ©tĂ©, puisqu’elle se rĂ©duit Ă  un syntagme nominal minimal, avec un nom dĂ©terminĂ© par un article dĂ©fini. Ce changement de ton prĂ©pare la chute, qui fera du cher toutou » un misĂ©rable chien », en commençant de modifier la reprĂ©sentation initiale de l’animal. Le complĂ©ment modal apposĂ©, en frĂ©tillant de la queue », reprend un lieu commun du comportement de cet animal, dont la banalitĂ© est renforcĂ©e par la banalitĂ© mĂȘme avec laquelle l’attitude est dĂ©crite, si ce n’est que frĂ©tiller » marque un peu plus l’excitation du chien que ne le ferait remuer », de telle sorte que cette premiĂšre posture contrastera d’autant mieux avec l’ effroi » du chien Ă  la fin du mĂȘme paragraphe. La relative indĂ©finie qui vient complĂ©ter ce gĂ©rondif, ce qui est, je crois, chez ces pauvres ĂȘtres, le signe correspondant du rire et du sourire », va dans le mĂȘme sens, dans la mesure oĂč elle n’apprend rien sur le plan sĂ©mantique chacun sait que le fait de remuer la queue manifeste, chez le chien, un sentiment positif. Cette prĂ©cision apparaĂźt d’autant plus superfĂ©tatoire qu’elle est quelque peu ampoulĂ©e dans sa forme, avec i l’insertion du modalisateur je crois », qui prĂ©sente comme possible une interprĂ©tation que tout le monde recevra comme certaine, et qui apparaĂźt ainsi comme une affectation oratoire de la part du narrateur ; et avec ii le choix de la pĂ©riphrase nominale ces pauvres ĂȘtres », qui se veut emphatique et compatissante, mais se rĂ©vĂšle, par le dĂ©calage de registre qu’elle instaure, elle aussi trop affectĂ©e pour ĂȘtre prise tout Ă  fait au sĂ©rieux. Ainsi, malgrĂ© l’attaque assez neutre que constituait Et le chien », le lecteur retrouve trĂšs vite dans ce second alinĂ©a la voix » du personnage qui s’était fait entendre dans le premier, un personnage qui a une forte tendance Ă  s’exprimer en recourant Ă  des procĂ©dĂ©s d’emphase que l’on ne peut que trouver quelque peu excessifs appliquĂ©s au sujet que le texte dĂ©veloppe. Il en va de mĂȘme du polyptote lexical, du rire et du sourire », ponctuĂ© d’un homĂ©otĂ©leute qui le met en relief, oĂč le second terme, sourire », rĂ©pĂšte en partie, sur le plan sĂ©mantique, l’interprĂ©tation du frĂ©tillement de la queue que le premier, rire », suffisait Ă  saturer. Les deux verbes coordonnĂ©s, s'approche et pose son nez humide », font Ă©cho aux deux impĂ©ratifs de la rĂ©partie initiale, approchez et venez respirer », la rĂ©pĂ©tition du verbe approcher » soulignant plus encore le parallĂšle. Ce procĂ©dĂ© s’apparente Ă  une technique narrative propre Ă  la fable, un genre que le titre Ă©voquait dĂ©jĂ  ainsi qu’on l’a vu. Il facilite la mise en place du scĂ©nario, puisque, d’une certaine maniĂšre, le prĂ©sent de narration de ces deux verbes rĂ©alise, dans l’instant, l’ordre que les impĂ©ratifs avaient intimĂ©. Tout comme avec respirer », le second terme, pose son nez humide », tend Ă  humaniser le chien, puisque le nez » est un attribut typiquement humain, qui se substitue ici au museau » ou Ă  la truffe ». Corollairement, Ă  cause de cette impropriĂ©tĂ© mĂȘme, la pĂ©riphrase son nez humide » apparaĂźt quelque peu affectĂ©e, et donc comique, tout comme l’était mon cher toutou », par exemple. Elle l’est d’autant plus qu’elle est prĂ©cĂ©dĂ©e de l’adverbe modal curieusement », qui a ici son sens classique, et signifie donc avec curiositĂ© » – et non de façon curieuse, bizarre, Ă©trange », au sens moderne – il reprĂ©sente un comportement typique du chien, qui fait montre de curiositĂ© dans la maniĂšre dont il flaire le flacon dĂ©bouchĂ©, tout comme il reniflerait le repas qu’on lui sert ou
 un paquet d’excrĂ©ments ». Et cette reprĂ©sentation contraste avec le nez humide » et trĂšs humain dont il est affublĂ© aussitĂŽt aprĂšs. La derniĂšre proposition est Ă  l’unisson de celles qui prĂ©cĂšdent, puisque la rĂ©action nĂ©gative du chien, qui amĂšnera la malĂ©diction finale, est mise en scĂšne par une participiale apposĂ©e, puis reculant soudainement », avec encore une fois un homĂ©otĂ©leute, qui repose ici sur la voyelle nasale an / en ». Baudelaire joue ici sur la lourdeur des nasales pour mimer le mouvement de recul du chien, selon un procĂ©dĂ© qu’il emploie Ă  diverses reprises dans Le Spleen de Paris, par exemple dans Les veuves », avec C’était une de ces solennitĂ©s sur lesquelles, pendant un long temps, comptent les saltimbanques », pour traduire la solennitĂ© appuyĂ©e que le texte Ă©nonce, ou encore dans La chambre double », avec Je vous assure que les secondes maintenant sont fortement et solennellement accentuĂ©es, et chacune, en jaillissant de la pendule, dit 
 », afin de mieux faire sentir le poids de chaque seconde qui passe. Dans Le chien et le flacon », le procĂ©dĂ© vise toutefois avant tout un effet cocasse, qui est amplifiĂ© par la proposition Ă  laquelle se rattache cette participiale, avec effroi, il aboie contre moi », oĂč l’on entend distinctement le chien aboyer, avec les trois occurrences de la sĂ©quence phonĂ©tique [wa] via la graphie oi » wawawa ». A l’instar de la glose ce qui est, je crois, chez ces pauvres ĂȘtres, le signe correspondant du rire et du sourire », qui ouvrait le paragraphe, le syntagme prĂ©positionnel qui le clĂŽt, en maniĂšre de reproche », n’apporte aucune information nouvelle car, de mĂȘme que le lecteur sait qu’un chien qui frĂ©tille de la queue manifeste sa satisfaction, il sait qu’un chien qui recule en aboyant exprime une posture exactement inverse. L’inutilitĂ© sĂ©mantique de cette prĂ©cision peut s’interprĂ©ter comme un procĂ©dĂ© pour souligner le comportement inopportun du chien, et donc l’ironie du texte, mais le fait que cette expression Ă©tait dĂ©jĂ  perçue comme vieillie au milieu du XIXe siĂšcle peint aussi en creux le locuteur qui endosse cet Ă©noncĂ© comme un individu quelque peu prĂ©cieux ou affectĂ© dans son Ă©locution – ainsi que d’autres indices textuels l’ont dĂ©jĂ  suggĂ©rĂ©. **** L’attaque du troisiĂšme et dernier alinĂ©a, Ah ! misĂ©rable chien », contraste avec la triple apostrophe de l’incipit. Le contraste est sĂ©mantique, misĂ©rable » Ă©tant Ă  l’opposĂ© des qualifications qu’induisaient beau / bon / cher », et le renversement de point de vue est d’autant plus sensible que l’adjectif est antĂ©posĂ©, ce qui tend Ă  le valoriser puisqu’il aurait tout aussi bien pu ĂȘtre postposĂ© – contrairement Ă  beau / bon / cher », dont le placement devant le nom est contraint. L’opposition est accentuĂ©e par l’unicitĂ© de cette apostrophe dĂ©prĂ©ciative, qui la distingue des apostrophes laudatives que le locuteur rĂ©pĂ©tait Ă  l’envi, comme s’il se complaisait Ă  ressasser l’affection qu’il porte Ă  son chien. La condamnation n’en est cependant que plus intense, et dĂ©finitive, du fait de cette unicitĂ© mĂȘme. L’interjection ah ! » qui prĂ©cĂšde contribue Ă©galement Ă  ponctuer l’attaque, par l’expression infra-linguistique du sentiment de rĂ©pulsion qu’éprouve le locuteur, comme si, dans un premier temps, il n’était pas capable d’exprimer sous une forme linguistique ce qu’il Ă©prouve. La suite de la rĂ©partie prolonge cette opposition initiale, en associant l’idĂ©e d’offrande Ă  la reprĂ©sentation d’un paquet d'excrĂ©ments », l’acte en lui-mĂȘme et la nature du don Ă©tant a priori peu compatibles, puis en Ă©voquant le chien qui aurait flairĂ© avec dĂ©lices » ces dĂ©jections. Alors que dans les deux premiers paragraphes le chien Ă©tait invitĂ© Ă  respirer un parfum » et Ă  poser son nez humide » sur le flacon, autant de reprĂ©sentations qui, comme on l’a vu, tendait Ă  l’humaniser, il retrouve ici sa dimension canine, puisqu’il est dĂ©peint en train de flairer », et ce, au moment mĂȘme oĂč le lecteur accĂšde Ă  la clĂ© interprĂ©tative qui en fait pourtant un analogue du public », et donc d’un ĂȘtre humain. Ce rappel de l’appartenance de l’animal Ă  la famille des canidĂ©s est encore renforcĂ© par l’évocation du fait qu’il serait mĂȘme capable de dĂ©vorer » les excrĂ©ments, le chien Ă©tant bien connu, dans la culture populaire, pour ĂȘtre coprophage. Ainsi, Ă  travers ces jeux d’oppositions sĂ©mantiques, ce n’est pas seulement le chien qui redevient chien, mais, avec lui, le public qui se fait chien. Le procĂ©dĂ© de l’écriture contrastive se poursuit encore avec l’écho paradoxal qui rĂ©sonne entre les parfums dĂ©licats » et les ordures soigneusement choisies » si les adjectifs sont plus ou moins synonymes, les deux noms s’opposent l’un Ă  l’autre, et le syntagme ordures soigneusement choisies » constitue mĂȘme un paradoxe, puisqu’un objet ne saurait ĂȘtre cataloguĂ© dans la catĂ©gorie des ordures » et, en mĂȘme temps, ĂȘtre choisi », les ordures Ă©tant par dĂ©finition ce que l’on a choisi d’écarter, ce que l’on a choisi de ne pas choisir. Le complĂ©ment est donc particuliĂšrement ironique, ironie qui ressort du parallĂšle avec les parfums dĂ©licats », mais que renforce aussi le complĂ©ment de l’adjectif, soigneusement », qui sonne lui aussi comme un terme employĂ© par antiphrase. Enfin, la double apostrophe, vous-mĂȘme, indigne compagnon de ma triste vie », parachĂšve le systĂšme contrastif, par le renversement explicite du stĂ©rĂ©otype du fidĂšle compagnon », qui, de fidĂšle », devient indigne », et n’apporte aucun rĂ©confort Ă  la triste vie » qui est celle de son maĂźtre. On notera aussi l’emploi emphatique du vouvoiement, via le syntagme pronominal vous-mĂȘme », oĂč le dĂ©ictique vous » est renforcĂ© d’une particule intensive qui souligne d’autant plus l’effet – et le ridicule qu’il y a Ă  vouvoyer non seulement un chien, ainsi qu’on l’a vu, mais celui-ci tout particuliĂšrement, compte-tenu du comportement qu’il vient d’afficher et qui n’appelle nullement une telle marque de respect. En mĂȘme temps, comme on l’a dĂ©jĂ  suggĂ©rĂ©, le choix de vous » conforte l’allĂ©gorie entre le chien et un public » que le poĂšte eĂ»t peut-ĂȘtre vouvoyĂ© s’il s’était adressĂ© Ă  lui directement. L’apostrophe dĂ©prĂ©ciative initiale, misĂ©rable chien », allait dĂ©jĂ  dans cette direction, puisque l’expression est une mĂ©taphore lexicalisĂ©e, qui Ă©tait dĂ©jĂ  usuelle comme terme d’insulte au milieu du XIXe siĂšcle. Ainsi, alors que beau / bon / cher chien / toutou » ne pouvaient s’adresser qu’à un chien, misĂ©rable chien » peut parfaitement viser un ĂȘtre humain, ou une entitĂ© collective comme le public ». Tous ces procĂ©dĂ©s contribuent au comique du texte, et cette veine trouve sans doute son accomplissement dans la note grotesque qu’introduit la mention du trĂšs mĂ©taphorique paquet d’excrĂ©ments », l’analogue de toute littĂ©rature qui cherche Ă  rĂ©pondre au goĂ»t du public plutĂŽt que de rĂ©pondre aux exigences de l’art et de la poĂ©sie, ou du moins Ă  l’idĂ©e que l’auteur s’en fait, sans se prĂ©occuper de plaire au lecteur. On relĂšve d’ailleurs que si le chien est rĂ©putĂ© flairer » les excrĂ©ments, et non pas les respirer » ainsi que son maĂźtre l’invitait Ă  faire avec le parfum, c’est aussi parce que flairer » est une action naturelle – tout comme les excrĂ©ments sont un produit, aussi dĂ©gradĂ© soit-il, de la nature –, tandis que respirer un parfum » relĂšve du culturel, du raffinement, de l’artifice. Ces choix lexicaux confortent ainsi le rĂ©seau mĂ©taphorique, qui oppose, d’un cĂŽtĂ©, la culture et l’artifice, Ă  travers l’art du parfumeur-poĂšte et l’aptitude Ă  savoir l’apprĂ©cier pour ce qu’il est, et, d’un autre cĂŽtĂ©, la nature, avec les excrĂ©ments, et le rĂ©flexe conditionnĂ© du chien, qui aime ce qu’il reconnaĂźt, mais rejette tout ce qui est nouveau et inattendu, quelle qu’en soit la qualitĂ© intrinsĂšque. Ce faisant, la moralitĂ© de cette petite fable semble transparente, et la posture qu’adopte le maĂźtre amateur de parfums paraĂźt s’assimiler Ă  celle du poĂšte ». **** Il est toutefois possible, comme l’a suggĂ©rĂ© Steve Murphy dans son Ă©tude du Chien et le flacon », que cet horizon mĂ©taphorique du texte n’en soit que l’allĂ©gorie de surface », et qu’il y ait, sous le jeu des mĂ©taphores, un enjeu que l’on pourrait qualifier tout autant de baudelairien » que l’opposition entre nature et culture/artifice, mais qui est plus complexe Ă  cerner. Pour le dĂ©gager, il convient de rapprocher Le chien et le flacon » du Flacon », un poĂšme en vers que Baudelaire publia le 20 avril 1857 dans La Revue française puis, peu aprĂšs, dans la premiĂšre Ă©dition des Fleurs du mal, et auquel il ne pouvait pas ne pas songer en composant son poĂšme en prose Il est de forts parfums pour qui toute matiĂšre Est poreuse. On dirait qu'ils pĂ©nĂštrent le verre. En ouvrant un coffret venu de l'Orient Dont la serrure grince et rechigne en criant, Ou dans une maison dĂ©serte quelque armoire Pleine de l'Ăącre odeur des temps, poudreuse et noire, Parfois on trouve un vieux flacon qui se souvient, D'oĂč jaillit toute vive une Ăąme qui revient. Mille pensers dormaient, chrysalides funĂšbres, FrĂ©missant doucement dans les lourdes tĂ©nĂšbres, Qui dĂ©gagent leur aile et prennent leur essor, TeintĂ©s d'azur, glacĂ©s de rose, lamĂ©s d'or. VoilĂ  le souvenir enivrant qui voltige Dans l'air troublĂ© ; les yeux se ferment ; le Vertige Saisit l'Ăąme vaincue et la pousse Ă  deux mains Vers un gouffre obscurci de miasmes humains ; Il la terrasse au bord d'un gouffre sĂ©culaire, OĂč, Lazare odorant dĂ©chirant son suaire, Se meut dans son rĂ©veil le cadavre spectral D'un vieil amour ranci, charmant et sĂ©pulcral. Ainsi, quand je serai perdu dans la mĂ©moire Des hommes, dans le coin d'une sinistre armoire Quand on m'aura jetĂ©, vieux flacon dĂ©solĂ©, DĂ©crĂ©pit, poudreux, sale, abject, visqueux, fĂȘlĂ©, Je serai ton cercueil, aimable pestilence ! Le tĂ©moin de ta force et de ta virulence, Cher poison prĂ©parĂ© par les anges ! Liqueur Qui me ronge, ĂŽ la vie et la mort de mon coeur ! En Ă©voquant un vieux flacon qui se souvient, / D'oĂč jaillit toute vive une Ăąme qui revient », puis en se reprĂ©sentant lui-mĂȘme comme un vieux flacon » qui prĂ©serve de l’oubli ta force et de ta virulence », Baudelaire recourt Ă  un clichĂ© qui Ă©tait relativement rĂ©pandu chez les Romantiques, oĂč le poĂšme est souvent associĂ© Ă  un flacon, censĂ© recueillir une expĂ©rience que l’écriture poĂ©tique transforme en oeuvre d’art, tout en la protĂ©geant de l’injure du temps. Le flacon est ainsi tout Ă  la fois un contenant et un contenu, une forme artistique », aussi bien pour ce qu’il est que par ce qu’il renferme du fait mĂȘme d’ĂȘtre ce qu’il est. La mĂ©taphore sur laquelle repose la clĂ© interprĂ©tative du Chien et du flacon » n’est donc pas particuliĂšrement originale, contrairement Ă  d’autres images auxquelles recourt le poĂšte, dans d’autres piĂšces du recueil, comme les damnĂ©s portant leur chimĂšre, dans Chacun sa chimĂšre », Mademoiselle Bistouri dans le texte Ă©ponyme, ou encore les analogues de l’artiste que sont, Ă  des titres divers, les vieillards, les veuves, les pauvres ou les bouffons. Mais Le flacon » ne joue pas seulement avec ce clichĂ© romantique. Par rapport au Chien et le flacon », il nous intĂ©resse surtout pour l’association rĂ©currente Ă  laquelle il procĂšde entre le thĂšme du parfum et des motifs morbides, liĂ©s Ă  la dĂ©composition des corps et aux exhalaisons nausĂ©abondes qui s’en suivent. Ce procĂ©dĂ© est patent dans la description finale du poĂšte-flacon, avec l’image du vieux flacon dĂ©solĂ©, / DĂ©crĂ©pit, poudreux, sale, abject, visqueux, fĂȘlĂ©, » qu’on aura jetĂ© », comme s’il n’était plus qu’un dĂ©chet, une dĂ©jection, au sens Ă©tymologique du terme8. De mĂȘme, lorsque le poĂšte se prĂ©sente comme le tĂ©moin de ta force et de ta virulence », il encadre cette mention, en soi positive, par des expressions aux connotations macabres, qui Ă©voquent des odeurs dĂ©sagrĂ©ables et la dĂ©crĂ©pitude Je serai ton cercueil, aimable pestilence ! 
 / Cher poison prĂ©parĂ© par les anges ! Liqueur / Qui me ronge, ĂŽ la vie et la mort de mon coeur ! ». Ces formules font Ă©cho en amont Ă  l'Ăącre odeur des temps, poudreuse et noire » et aux chrysalides funĂšbres » qui avaient posĂ© les premiers jalons de cette thĂ©matique. Et dans les vers qui prĂ©cĂšdent immĂ©diatement le final, le souvenir lui-mĂȘme, qui s’exhale du flacon, s’il paraĂźt sous un jour sĂ©duisant, quand le poĂšte Ă©voque le souvenir enivrant qui voltige / Dans l'air troublĂ© », conduit trĂšs vite Ă  une impression de Vertige », qui dĂ©bouche sur l’image de l'Ăąme vaincue » tombant vers un gouffre obscurci de miasmes humains », qu’amplifie une réécriture de la rĂ©surrection de Lazare, oĂč alternent les motifs liĂ©s Ă  l’odorat et Ă  la mort Lazare odorant dĂ©chirant son suaire, / Se meut dans son rĂ©veil le cadavre spectral / D'un vieil amour ranci, charmant et sĂ©pulcral ». Le parfum » conservĂ© par le flacon apparaĂźt ainsi comme indissociable des miasmes que dĂ©gage un corps en dĂ©composition, et cette Ă©manation corrompue a le privilĂšge d’ĂȘtre aimable, tout en Ă©tant repoussante, comme le synthĂ©tise dans une formule trĂšs baudelairienne l’oxymore aimable pestilence ». Ce rĂ©seau sĂ©mantique Ă©tait annoncĂ© implicitement dĂšs l’incipit du Flacon », par la mention des forts parfums pour qui toute matiĂšre / Est poreuse ». En effet, cette dĂ©nomination fait Ă©cho aux parfums corrompus, riches et triomphants » sur lesquels se clĂŽt l’un des plus cĂ©lĂšbres sonnets des Fleurs du mal, Correspondances » Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, — Et d’autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l’expansion des choses infinies, Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens, Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. Les deux premiers alexandrins, qui Ă©voquent les parfums frais », doux » et verts », accumulent des comparaisons plutĂŽt convenues, dont la banalitĂ© mĂȘme peut ĂȘtre mimĂ©tique de la fraĂźcheur », au sens de naĂŻvetĂ© », de ces senteurs, tout comme elle peut aussi suggĂ©rer que des odeurs qui appellent des analogies ou des correspondances » aussi communes sont sans grand pouvoir poĂ©tique », ou d’un moindre pouvoir que ceux mentionnĂ©s dans les vers qui suivent. En comparaison, les forts parfums » que sont les effluves corrompus, riches et triomphants » contrastent avec les prĂ©cĂ©dents, et les deux premiers produits que cite le poĂšte, l’ambre, le musc », nous intĂ©resse tout particuliĂšrement, dans le cadre d’un rapprochement avec Le flacon » et Le chien et le flacon ». En effet, l’ambre est une substance organique molle, de couleur gĂ©nĂ©ralement cendrĂ©e, au parfum musquĂ©, provenant des excrĂ©tions du cachalot et que l'on rencontre flottant sur les mers ou rejetĂ©e sur les cĂŽtes de certaines rĂ©gions tropicales9 » ; tandis que le musc est une substance brune Ă  l'odeur pĂ©nĂ©trante, que l'on extrait des glandes abdominales de certains cervidĂ©s d'Asie centrale ». Les deux premiers exemples de forts parfums » donnĂ©s dans Correspondances » sont ainsi issus de sĂ©crĂ©tions corporelles, et la premiĂšre de dĂ©jections animales10. Dans cette perspective, la rĂ©action du chien dans Le chien et le flacon » apparaĂźt plutĂŽt comme un complĂ©ment ou un envers plus ou moins nĂ©cessaire, dans le cadre de l’imaginaire baudelairien, Ă  l’attitude du maĂźtre ou, plus exactement, Ă  l’apprĂ©ciation d’un parfum rĂ©putĂ© ĂȘtre excellent »11. Ainsi, l’allĂ©gorie transparente que le texte explicite dans sa derniĂšre partie paraĂźt bien ne pas ĂȘtre le seul horizon d’attente que le poĂšme en prose met en place, et l’on peut mĂȘme se demander si la transparence mĂȘme de cette interprĂ©tation monologique n’est pas lĂ  pour dissimuler le lien qui semble exister entre un fort parfum » et la scatologie ou, pour le dire en termes moins allĂ©goriques, entre l’aspiration Ă  la plus haute des poĂ©sies et le risque de n’écrire en fait qu’un paquet d’excrĂ©ments ». Cette crainte est Ă©galement au coeur de piĂšces du Spleen de Paris telles que Le Confiteor de l’artiste » ou A une heure du matin », oĂč elle reçoit un traitement encore plus explicite, puisque le poĂšte se demande in fine s’il sera capable de produire quelques beaux vers qui me prouvent Ă  moi-mĂȘme que je ne suis pas le dernier des hommes, que je ne suis pas infĂ©rieur Ă  ceux que je mĂ©prise ». C’est sur cette interrogation centrale de la poĂ©tique baudelairienne que repose l’imagerie du Chien et le flacon », ce qui lui confĂšre une signification symbolique plus forte que ce que le texte lui-mĂȘme veut bien en dire, et en fait une piĂšce moins anodine qu’elle n’est, mĂȘme si cela n’en gomme pas l’impression premiĂšre de simplicitĂ© qui s’en dĂ©gage, tant dans la nature de l’allĂ©gorie que dans les moyens poĂ©tiques qui la mettent en oeuvre. GOUVARD Jean-Michel Gouvard est Professeur des UniversitĂ©s, spĂ©cialiste de la poĂ©sie moderne 1850-1950, auteur de manuels et d'ouvrages de vulgarisation, Ă©diteur d'ouvrages collectifs entre autres pour Larousse, directeur de collections, membre des jurys de concours, expert auprĂšs de l'Agence Nationale de la Recherche et du Centre National du Livre MinistĂšre de la Culture, consultant auprĂšs des Ă©ditions Slatkine GenĂšve, Champion Paris et Chadwick Oxford, UK. NOTES 1 Sonya Stephens, Baudelaire’s prose poems. The practice and politics of irony, Oxford University Press, 1999, citĂ© et traduit de l’anglais par Steve Murphy dans Logiques du dernier Baudelaire. Lectures du "Spleen de Paris", Champion Classiques, 2007, p. 68. 2 Les neuf premiers poĂšmes du recueil parurent ce jour-lĂ  dans La Presse, et les cinq suivants piĂšces X Ă  XIV dĂšs le lendemain, dans le numĂ©ro datĂ© du 27 aoĂ»t. 3 Pour une analyse de la structure actantielle de l’ensemble des poĂšmes, voir Jean-Michel Gouvard, Baudelaire. Le Spleen de Paris, Ellipses, 2014, § 46. 4 D’autres fables mentionnent le chien dans leur titre, mais sans qu’il soit corrĂ©lĂ© Ă  une seconde entitĂ©, qu’il s’agisse d’un animal ou d’un objet. 5 JĂ©rĂŽme ThĂ©lot, Baudelaire violence et poĂ©sie, Gallimard, BibliothĂšque des IdĂ©es », 1993, pp. 19-38 ; Steve Murphy, op. cit., pp. 67-87. 6 Les premiers poĂšmes des Fleurs du mal constituent un pastiche du dispositif suivant lequel Ă©taient traditionnellement composĂ©s les recueils de poĂ©sie, ce qui implique une critique en acte des usages poĂ©tiques de ses aĂźnĂ©s. 7 Voir Maria Scott, Baudelaire's Canine Allegories "Le Chien et le Flacon" and "Les Bons Chiens" », Nineteenth-Century French Studies, vol. 33, n°1-2, 2004. 8 Rappelons que le mot vient du latin dejectio, qui dĂ©signe l’ action de jeter vers le bas ». 9 Cette dĂ©finition, et la suivante, proviennent du TrĂ©sor de la Langue française, consultable sur le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales du et de l’ 10 On relĂšverait d’autres exemples, dans les textes de Baudelaire, de cette proximitĂ© entre le parfum et les miasmes. La premiĂšre mention apparaĂźt dĂšs la fin de 1844, dans un poĂšme que le jeune Baudelaire, qui a alors vingt-trois ans, joint Ă  une lettre qu’il adresse Ă  Sainte-Beuve Correspondance, tome I, Gallimard, BibliothĂšque de La PlĂ©iade », 1973, J’en ai tout absorbĂ©, les miasmes, les parfums, Le doux chuchotement des souvenirs dĂ©funts. On notera que, aux miasmes » et aux parfums », est Ă©galement associĂ© le motif des souvenirs », tout comme dans Le flacon ». 11 Steve Murphy, dans l’étude mentionnĂ©e supra, observe que Baudelaire dĂ©signait parfois ses propres poĂ©sies de termes en lien avec la scatologie. LĂ  encore, la premiĂšre mention apparaĂźt trĂšs tĂŽt, dans une lettre adressĂ©e le 6 juillet 1845 Ă  ThĂ©odore de Banville, oĂč il qualifie ses poĂšmes de torche-public » Correspondance, tome I, op. cit., Comment savoir si mon chien a des vers Le 2016-07-15 PAR - 4☆ 197 votes N'attendez pas de voir votre chien traĂźner ses fesses au sol pour supposer qu'il a des vers au cul » comme on dit. Malheureusement, ce n'est pas le seul signe, pire le chien rĂ©agit comme ça uniquement lorsqu'il est infestĂ© de vers intestinaux cestodes. Or, il en existe bien d'autres aux consĂ©quences beaucoup plus graves, voire fatales. D'oĂč l'intĂ©ret donner vermifuger son chien. Je vous liste ici les symptĂŽmes les plus courants, si vous vous appercevez que votre compagnon en a un ou plusieurs d'entre eux, c'est qu'il est temps d'acheter l'un des meilleurs vermifuges canin. 1- le signe du traĂźneau C'est celui que tout le monde connaĂźt ou presque. Votre chien pose ses fesses au sol, de prĂ©fĂ©rence sur un sol dur type trottoir, terrasse carrelĂ©e... et avance avec la force de ses pattes avant. Lorsqu'il fait ça, c'est gĂ©nĂ©ralement parce que ça le gratte bien comme il faut. Or, c'est une zone Ă  laquelle il ne peut accĂ©der avec ses pattes, seul un frottement contre le sol le soulage – un temps. À ce stade, votre chien est parasitĂ© par des vers plats cestodes. 2- Un appĂ©tit fĂ©roce Les vers ont la sale manie de se mettre dans les intestins cestodes et nĂ©matodes. Une fois installĂ©s, ils se nourrissent des nutriments des aliments que l'animal ingurgite. Ainsi, mĂȘme s'il a mangĂ©, la satiĂ©tĂ© ne vient pas et le chien rĂ©clame de nouveau quelque temps aprĂšs. À noter que l'animal devient carencĂ© ce qui engendre d'autres symptĂŽmes plus ou moins graves selon les Ă©lĂ©ments nutritifs manquants. Autre point important Ă  signalĂ©, certains chiens peuvent se mettre Ă  manger de l'herbe, parce qu'ils ont faim, ou se sente dĂ©ranger. Mais dĂ©trompez-vous, l'herbe n'est pas purgatif, il produit mĂȘme l'effet inverse. 3- PrĂ©sence de grain de riz Si vous avez le moindre doute sur le parasitage, vĂ©rifiez les selles et le couchage de votre chien. Lorsque les vers entrent dans l'organisme de l'animal, ils entament une migration qui diffĂšre selon l'espĂšce du parasite, puis s'isolent et pondent des Ɠufs. Ces Ɠufs sont rejetĂ©s dans les selles. Si l'infestation est massive, certains vers sont Ă©galement rejetĂ©s. Cherchez donc la prĂ©sence de petit point blanc / blanc cassĂ© qui ressemble Ă  des grains de riz ou des vers plus ou moins longs ressemblant Ă  des spaghettis. Si vous en trouvez, votre chien est parasitĂ©. 4- Ventre gros comme un ballon La migration des vers entraĂźne l'inflammation des organes touchĂ©s, et le plus souvent les intestins et les abdominaux en font partie. De plus, les vers se reproduisent massivement et prennent une place de plus en plus importante. Ainsi, le chien qui a le ventre bien rond, gonflĂ©, gros comme un ballon est un signe de la prĂ©sence des parasites. Par ailleurs, si le ventre est ballonnĂ©, on remarque Ă©galement un amaigrissement important du reste du corps. 5- L'anĂ©mie Certains vers se nourrissent du sang de votre chien. Les globules rouges vont en diminuant tandis que les leucocytes sont en nombre important. RĂ©sultat, votre chien est anĂ©miĂ©. Par chance, l'anĂ©mie est identifiable en regardant les muqueuses, les yeux et les parties gĂ©niales qui deviennent anormalement pĂąles au lieu d'ĂȘtre roses. À ce stade, n'attendez plus, quelle que soit l'origine, la consultation est urgente, car le pronostic vital de l'animal est engagĂ©. L'anĂ©mie entraĂźne d'autres symptĂŽmes tels que la perte de poids, la fatigue, des palpitations, des convulsions... 6- Les diarrhĂ©es et constipations Ne vous affolez pas si votre chien a seulement des diarrhĂ©es ou des pĂ©riodes de constipation. Ça peut arriver et les causes sont multiples. NĂ©anmoins mĂȘlĂ©es Ă  d'autres signes comme le ventre gros, et les troubles de l'appĂ©tit, elles deviennent un signe Ă©vident d'une infestation des parasites dans l'organisme de votre chien. Par ailleurs, il est possible aussi que la frĂ©quence des besoins hygiĂ©nique selle, urine augmente avec le temps. Profitez-en pour vĂ©rifier la prĂ©sence de grain de riz, mais n'attendez pas trop, car les diarrhĂ©es entraĂźnent de la dĂ©shydratation, de la fatigue qui fragilise l'animal et affaiblis son systĂšme immunitaire. 7- La toux Certains nĂ©matodes lors de leur migration passent dans l’Ɠsophage, les poumons, le cƓur...Tout ce chemin provoque la toux. Elle est assez traĂźtre, car elle se produit de façon intermittente. Ce qui donne le sentiment que ça va mieux alors que non. D'autres symptĂŽmes liĂ©s, la voix se modifie, donnant l'impression d'une voix enrouĂ©e. Le signe est trĂšs grave, la consultation doit se faire le plus rapidement possible. 8- Poils sec et piquĂ© Les poils sont en gĂ©nĂ©ral un trĂšs bon signe de bonne santĂ© et d'entretiens. Un poil doux, brillant annonce que l'animal se porte bien. À l'inverse s'il devient sec et rĂȘche c'est que quelque chose ne va pas. Ce n'est pas forcĂ©ment une infection parasitaire puisque les carences alimentaires peuvent trĂšs bien provenir d'une alimentation pauvre ou inadaptĂ©e ou une sous-nutrition ou encore un manque d'entretiens. En revanche, si votre chien est bien entretenu, qu'il mange bien et que ses poils sont en mauvais Ă©tat, lĂ  ça devient un signe Ă©vident. Cela signifie que les parasites lui volent toute sa vitalitĂ©. Il est temps de vermifuger et de consulter. 9- Les vomissements LĂ  encore, pris de façon isolĂ©e, les vomissements n'impliquent pas forcĂ©ment la prĂ©sence de vers. Ils peuvent ĂȘtre le signe d'un chien malade, une gastro, un aliment qui ne passe pas, un jeĂ»ne forcĂ©, ou d'autres maladies plus graves. Ce sont surtout la prĂ©sence des aliments, et la couleur des glaires qui vont dĂ©terminer l'importance des vomissements. Ici, lorsque le chien vomit, c'est que les parasites sont en surnombre. Surveillez ses glaires et vĂ©rifiez la prĂ©sence de petit vers. Si d'autres symptĂŽmes se cumulent, alors vous devez prendre rendez-vous. 10- La maigreur Paradoxalement avec le ventre ballonnĂ© et l’appĂ©tit fĂ©roce, on constate un Ă©tat de maigreur trĂšs important. Dans les faits, lorsque les parasites sont dans leurs phases migratoires et en quantitĂ© faible, le chien va avoir trĂšs faim. Mais plus le temps passe, et plus les inflammations des organes touchĂ©s liĂ©es aux dĂ©placements des vers, et l'anĂ©mie vont Ă  l'inverse provoquer des troubles de l'appĂ©tit. Le chien se montrera de plus en plus capricieux face Ă  sa gamelle jusqu'Ă  ne plus vouloir manger. L'affaiblissement gĂ©nĂ©ral fera son chemin, et les os seront apparents. À ce stade, le pronostic vital du chien est engagĂ©, la consultation est urgente, l'issue incertaine. Ceci sont les signes les plus courants observĂ©s lorsqu'un chien se retrouve parasitĂ© de cestodes ou nĂ©matodes vers plats et vers rond. Bien entendu, ce ne sont pas les seuls ! En outre, il est possible d'observer des troubles nerveux, un retard de croissance sur les chiots des lĂ©sions cutanĂ©es sur les ventres et le cĂŽtĂ© interne des membres, de l'hypoglycĂ©mie rĂ©sultant des carences causĂ©es par les vers, une plus grande frĂ©quence des besoins hygiĂ©nique
 Maintenant vous commencez Ă  comprendre l'importance du vermifuge et encore, je ne vous ai pas parlĂ© de toutes les maladies transmise par les vers, dont certaines sont mortelles mĂȘme pour vous. Je termine en vous disant que si vous constatez que votre chien est infestĂ©, n'optez pas pour un vermifuge naturelle. La fiabilitĂ© de ceux-ci n'est pas encore dĂ©montrĂ© avec certitude, surtout lorsqu'il s'agit d'une action curative et non pas prĂ©ventive. Par prĂ©caution, il vaut mieux soigner l'animal dans un premier temps et ensuite seulement utiliser un produit naturel. RĂ©duire les coĂ»ts grĂące aux mutuelles canines Ne pas vermifuger son chien peut avoir de trĂšs lourdes consĂ©quences sur son Ă©tat de santĂ©. Les vers s'incrustent dans l'organisme de l'animal, se nourrissent des nutriments et prolifĂšrent au point d'etouffer le chien de l'intĂ©rieur. S'il s'agit d'une chienne en gestation, les vers, par le biais du placenta, contaminent Ă©galement les futurs chiots, qui Ă  la naissance ne survivent pas. Qu'ils soit plats ou ronds, c'est un flĂ©au aux consĂ©quences trĂšs lourdes voire fatales pour votre chien ! Et, comme si ce n'Ă©tait pas suffisant, les vers peuvent Ă©galement se transmettre Ă  l'Homme et surtout aux enfants ! Seuls les vermifuges sont capables de protĂ©ger votre animal et votre famille de ces bestioles. Malheureusements, ils ne sont efficaces que sur une courte durĂ©e, c'est pourquoi il faut sans arrĂȘt renouveller le traitement tous les 3 Ă  6 mois selon votre zone d'habitation. Afin de rĂ©duire les coĂ»ts des vermifuges naturel ou non, il est judicieux de trouver une bonne assurance chien. Certaines permettent de couvrir intĂ©gralement vos frais de vermifuge mais aussi d'anti-puce/tiques, vaccins... sous forme d'un forfait prĂ©vention pouvant aller jusqu'Ă  150€/an par chien. Amaigrissement L'amaigrissement, c'est-Ă -dire une perte anormale de poids, est un indicateur fiable du fait que quelque chose ne va pas. Il est souvent le corollaire d'une perte d'appĂ©tit, qui peut elle-mĂȘme avoir de nombreuses raisons du stress, une insuffisance rĂ©nale, du diabĂšte, un problĂšme de dentition ou de gencive, un cancer, une infestation par des vers internes tĂ©nia..., etc. Il s'accompagne alors souvent d'autres symptĂŽmes, tels que de l'apathie ou des vomissements. Mais dans de rares cas, il peut ĂȘtre provoquĂ© par une hyperthyroĂŻdie, qui est une maladie hormonale le chien mange toujours autant, mais maigrit quand mĂȘme et paraĂźt sans cesse affamĂ©. Boulimie augmentation de l'appĂ©tit Une maladie endocrinienne comme le diabĂšte, certaines maladies digestives ou encore certains mĂ©dicaments peuvent augmenter l'appĂ©tit du chien. Dans les cas extrĂȘmes, l'animal peut devenir boulimique, c'est-Ă -dire qu'il cherche Ă  manger en permanence, quitte Ă  se mettre Ă  voler de la nourriture. Il faut alors faire attention Ă  ce qu'il ne devienne pas en surpoids voire obĂšse. L'augmentation de l'appĂ©tit ne doit toutefois pas ĂȘtre confondue avec la gloutonnerie, qui caractĂ©rise un animal mangeant trop rapidement. Constipation En moyenne, un chien dĂ©fĂšque deux fois par jour. S'il essaye mais n'y parvient pas, ou s'il produit des selles de petite taille, sĂšches, plus dures que la normale, et Ă©ventuellement accompagnĂ©es parfois de petits saignements, il souffre vraisemblablement de constipation. Il peut Ă©galement prĂ©senter un ventre lĂ©gĂšrement gonflĂ©, perdre l'appĂ©tit et mĂȘme vomir. Il existe de nombreuses causes pouvant expliquer une constipation chez le chien. Il peut s'agir d'une maladie digestive plus ou moins grave douleurs abdominales, tumeur..., ou d'une simple affection passagĂšre dĂ©shydratation, stress, ration mal Ă©quilibrĂ©e.... Les vieux chiens sont Ă©galement prĂ©disposĂ©s Ă  la constipation, car leur appareil digestif n'est plus aussi efficace qu'au premier jour. DiarrhĂ©e Un chien qui a la diarrhĂ©e peut souffrir de problĂšmes trĂšs divers un changement de nourriture trop brutal, une intoxication alimentaire, une inflammation gastro-intestinale, une occlusion partielle du tube digestif, la prĂ©sence de vers intestinaux, etc. Selon les cas, les selles peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es de sang. La diarrhĂ©e est qualifiĂ©e d'aiguĂ« lorsqu'elle dure depuis moins de deux semaines, et de chronique lorsqu'elle persiste pendant plus de trois semaines. Dans les deux cas, elle peut provoquer une dĂ©shydratation du chien, en particulier chez les sujets ĂągĂ©s qui ont naturellement tendance Ă  moins boire. Elle ne doit donc pas ĂȘtre prise Ă  la lĂ©gĂšre. Gloutonnerie Un chien glouton a tendance Ă  engloutir le contenu de sa gamelle en un temps record, au point de se rendre parfois malade. En effet, la gloutonnerie favorise les problĂšmes digestifs diarrhĂ©e, vomissements, etc. et peut mĂȘme provoquer un retournement de l'estomac, qui est un syndrome trĂšs grave. Cette attitude traduit trĂšs souvent un problĂšme psychologique le chien peut par exemple avoir peur qu'on lui vole sa nourriture, en particulier s'il mange en prĂ©sence de congĂ©nĂšres. Il peut aussi redouter d'avoir faim, par exemple s'il a Ă©tĂ© mal nourri par le passĂ©. Gonflement abdominal Le gonflement abdominal n'est pas normal chez le chien il est trĂšs souvent synonyme d'un problĂšme de santĂ© grave, qui peut mĂȘme ĂȘtre mortel. Il est facile Ă  repĂ©rer en quelques heures, le ventre devient dur et gonflĂ©, le chien a du mal Ă  s'asseoir ou Ă  s'allonger, et il peut gĂ©mir ou ĂȘtre clairement en Ă©tat de souffrance salivation abondante, vomissements, abattement.... DĂšs que ces symptĂŽmes sont identifiĂ©s, le maĂźtre doit rĂ©agir au plus vite et amener rapidement son animal chez un vĂ©tĂ©rinaire. DiffĂ©rents facteurs peuvent expliquer le gonflement abdominal un repas trop copieux ou avalĂ© trop rapidement, une occlusion intestinale, un retournement de l'estomac, un cancer, etc. Il faut savoir que dans la majoritĂ© des cas, le gonflement abdominal n'est pas dĂ» simplement au fait que le chien a trop mangĂ©, mais bien le symptĂŽme d'un problĂšme plus grave. Il faut donc contacter un vĂ©tĂ©rinaire sans tarder, car le pronostic vital peut rapidement ĂȘtre engagĂ©. Perte d'appĂ©tit anorexie L'anorexie, ou le manque d'appĂ©tit, peut ĂȘtre causĂ©e par une chaleur importante, un changement de nourriture ou d'environnement dans le cas d'un dĂ©mĂ©nagement avec son chien par exemple, ou un stress temporaire. Dans ces cas-lĂ , elle n'est que passagĂšre et ne doit pas inquiĂ©ter outre mesure. Mais elle peut aussi avoir des causes plus graves. Si un chien se montre incapable de manger alors que son appĂ©tit semble intact, s'il s'intĂ©resse Ă  sa nourriture, la flaire, en consomme un peu puis s'arrĂȘte, il peut souffrir d'une maladie ou d'une lĂ©sion de la cavitĂ© buccale une mauvaise haleine du chien peut Ă©galement ĂȘtre un indice. Dans de rares cas, le problĂšme peut ĂȘtre d'ordre psychologique, par exemple si le chien a associĂ© un mauvais souvenir Ă  sa gamelle ou au lieu oĂč il prend son repas. Dans cette situation, il faut alors tenter de comprendre le traumatisme de son chien pour l'aider Ă  le rĂ©soudre et lui permettre de retrouver l'appĂ©tit. Polydipsie fait de boire beaucoup Un chien boit normalement autour de 55 ml d'eau par kilogramme et par jour. S'il boit plus de 100ml d'eau par kilogramme et par jour, il est atteint de polydipsie. La polydipsie, ou le fait de boire beaucoup, peut ĂȘtre la cause d'une tempĂ©rature extĂ©rieure Ă©levĂ©e ou d'une dĂ©shydratation causĂ©e par un effort important ou un stress passager. Dans ces cas-lĂ , il n'y a pas lieu de s'inquiĂ©ter, car la prise d'eau revient rapidement Ă  la normale, sans consĂ©quence aucune pour le chien. Cependant, la sensation de soif est parfois créée par un excĂšs de glucose dans le sang ou par une forte dĂ©shydratation, causĂ©e par du diabĂšte, une insuffisance rĂ©nale, une tumeur, la prise de certains mĂ©dicaments, une forte fiĂšvre, etc. Si la polydipsie n'a pas de cause Ă©vidente et si elle semble durer dans le temps, il faut contacter un vĂ©tĂ©rinaire. Prise de poids Les origines possibles d'une prise de poids excessive sont multiples, Ă  commencer par une ration alimentaire inadaptĂ©e Ă  la taille, Ă  l'Ăąge et/ou Ă  l'activitĂ© du chien. Elle est plus frĂ©quente chez les vieux toutous, car ces derniers sont moins actifs et ont plus de mal Ă  Ă©liminer les graisses apportĂ©es par leur alimentation. La prise de poids peut aussi dĂ©couler d'un dĂ©rĂšglement hormonal, d'un problĂšme cardiaque, d'une maladie du foie, d'un cancer, etc. Elle peut enfin ĂȘtre simplement liĂ©e Ă  la gestation de la chienne ou Ă  une grossesse nerveuse. Torsion ou dilatation de l'estomac La torsion-dilatation de l'estomac est due Ă  une accumulation trop importante de gaz et de liquide dans l'estomac du chien. Cet accident est plus frĂ©quent chez les races de grande taille, les chiens gloutons et ceux qui s'activent aprĂšs le repas, mais il peut toucher tous les individus. Si l'animal semble inquiet, bave beaucoup, essaie de vomir, si son ventre est tendu et douloureux et sa respiration saccadĂ©e, c'est probablement qu'il est victime d'une dilatation de l'estomac. Sans intervention, le dĂ©cĂšs peut survenir en quelques heures il faut donc contacter immĂ©diatement un vĂ©tĂ©rinaire. Vomissement Un vomissement occasionnel est dĂ» le plus souvent Ă  une ingestion trop rapide d'aliments ou Ă  une indigestion passagĂšre il ne prĂ©sente alors aucun caractĂšre alarmant. En revanche, des vomissements chroniques peuvent indiquer un dysfonctionnement du foie, comme une hĂ©patite ou une insuffisance hĂ©patique aigĂŒe. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre la consĂ©quence d'un empoisonnement, si le chien a ingĂ©rĂ© des produits chimiques, des plantes toxiques, etc. Dans ce cas, d'autres symptĂŽmes sont gĂ©nĂ©ralement prĂ©sents, comme des douleurs, de la fiĂšvre ou des diarrhĂ©es.

a quoi ressemble les cendres d un chien